Situation initiale

des enfants abandonnent l'école primaire.²

du corps enseignant n’a pas de diplôme d'enseignement professionnel.²

des personnes vivent sous le seuil international de pauvreté de 2.15 USD/personne/jour.¹

des femmes âgées de 20 à 24 ans déclarent s'être mariées avant l'âge de 18 ans.²

En 2018, 1.05 % des Malgaches âgés de 25 ans et plus issus des zones rurales ont obtenu un diplôme de bachelor. C'est environ neuf fois moins que les personnes issues des régions urbaines, où la moyenne est de 9.53 %.³ Ces données confirment l'inégalité sociale entre les zones urbaines et rurales.

Madagascar est la cinquième plus grande île du monde, située dans l'Océan Indien au large des côtes de l'Afrique australe. Le pays compte environ 28 millions d'habitants (2020) et, malgré des ressources naturelles considérables, son taux de pauvreté est l'un des plus élevés au monde.¹

Les perspectives de développement à Madagascar continuent d'être affectées par le faible potentiel de croissance du pays et ses crises fréquentes, profondes et persistantes.¹

La situation à Fihaonana confirme les déficits de développement national. Située à environ 60km au nord-ouest de la capitale Antananarivo, Fihaonana est une commune villageoise de 232.8 km², habitée par 23'700 personnes (chiffres de 2019) et composée de 18 sous communes. Les personnes actives de Fihaonana travaillent principalement de manière indépendante dans l’agriculture, la taille de pierre ou le commerce. Pour ce travail intensif, le revenu journalier se situe en principe entre MGA 3'000 et MGA 5'000 (environ CHF 0.65 à CHF 1.10).⁴

Huit différents groupes de personnes ont un potentiel d'influence positive ou négative sur la réussite du projet : les jeunes (groupe cible direct), les parents ou tuteurs et tutrices (groupe cible indirect), les donateurs et donatrices, le personnel, les universités, les responsables des cours de soutien, la population de Fihaonana et les écoles secondaires de Fihaonana.

Outre le nôtre, onze projets sont actuellement mis en œuvre à Fihaonana. Environ la moitié d'entre eux sont des projets agricoles. Il n'y a pas de projets de formation. Le seul projet d'éducation est une école fréquentée par une douzaine d'élèves. À notre connaissance, il n'y a qu'une seule ONG dans le pays, Promes Madagascar, qui a une approche similaire.⁴

Manque de conscience de la valeur de l'éducation -> Choix de la moindre résistance

Faible niveau d'éducation -> Activité professionnelle non qualifiée

Manque d'informations sur les choix de carrière -> Mauvais choix de carrière

Coût élevé des études -> Inégalité sociale

Ampleur du problème inconnue -> L’aide à l'éducation des personnes défavorisées est catastrophiquement insuffisante

Différences de mentalité ville-campagne -> Fracture sociale